Contraception féminine : comment bien la choisir ?

Par Aurélie Moreau , le 29 novembre 2023 , mis à jour le 30 novembre 2023 — tous - 5 minutes de lecture
bien choisir Contraception feminine

C’est la grande question. Chaque femme et chaque corps est différent. Chaque vie et chaque préférence aussi. Connaissez-vous les différents moyens contraceptifs qui existent ? Vous trouverez toutes les méthodes et tous les dispositifs médicaux pour vous aider dans le choix d’une contraception adaptée. Mais n’oubliez pas qu’un suivi médical est recommandé !

La contraception : vivre sa sexualité

Pilule, implant, stérilet… comment éviter une grossesse et vivre sa sexualité sans embûche si un projet de grossesse n’est pas souhaité ? La contraception reste une des questions les plus posées aux spécialistes de santé féminine, mais (heureusement) les mentalités changent. Certains médecins encouragent désormais les hommes de rentrer dans le processus contraceptif, au sens propre comme au figuré. Avant de parler des différents moyens contraceptifs, parlons un peu d’égalité. Les hommes y ont désormais accès aussi ! Le préservatif (évidemment !), une pilule masculine est en expérimentation, des injections hormonales sont possibles et des sous-vêtements spécifiques existent. Maintenant que c’est dit, revenons à notre sujet : si vous souhaitez, en tant que femme, vous protéger, voici les différents dispositifs de santé.

Contraception avec ou sans hormones ?

À vous de décider. À votre médecin de vous conseiller, en fonction de votre état de santé (antécédents, intolérances), vos habitudes de vie (fumeuse ou non) et votre sexualité (couple stable ou non). Il n’existe pas de contraceptif mieux qu’un autre : chaque femme doit pouvoir trouver celui qui lui convient le mieux sur avis d’un spécialiste. On regroupe trois grandes familles de contraceptif :

  • la contraception hormonale : le patch, la pilule progestative et œstroprogestative, l’implant, l’injection, le SIU hormonal (le stérilet hormonal)
  • les moyens de contraception mécaniques : le préservatif, le DIU au cuivre (stérilet au cuivre), la cape, le diaphragme
  • les moyens de contraception naturels : la méthode des températures, la méthode Billings, la méthode symptothermique

Bon à retenir : les dispositifs de contraception ne sont pas considérés comme dangereux pour la santé. Mais comme tout produit médical, ils peuvent avoir des contre-indications ou des effets secondaires en fonction des individus. Un suivi gynécologique régulier s’avère donc indispensable.

#1 La contraception hormonale

La pilule

La pilule est la contraception hormonale la plus utilisée par les femmes en France. Elle diffuse des hormones dans le corps afin de bloquer l’ovulation. L’inconvénient ? Certains effets secondaires (acné, prise de poids, maux de tête, irritabilité…) et le fait de prendre sa pilule chaque jour sans oubli.

Note (pas) bête : en cas de risque, la pilule du lendemain est conseillée, mais n’est pas un moyen contraceptif !!!

Le patch contraceptif

Ce dispositif agit de la même façon que la pilule, en diffusant des hormones dans le corps. On le colle sur sa peau pour 3 semaines, et on en utilise un nouveau chaque mois. Le patch a l’avantage pour la femme d’être une contraception moins facile à oublier. L’inconvénient ? Il n’est pas remboursé par la Sécurité sociale…

L’implant

L’implant sous-cutané diffuse en continu une petite quantité d’hormone. Son efficacité dure 3 ans. L’inconvénient ? Vous disposez d’un corps étranger qui peut vous gêner ou faire un rejet. En cas de projet de grosses, il est évidemment possible de faire retirer l’implant à tout moment.

Le stérilet (ou DIU)

Le dispositif intra-utérin sans hormones ou aussi appelé SIU (stérilet hormonal) est placé dans l’utérus par le gynécologue ou la sage-femme. Il agit sur une durée d’environ 5 ans. L’inconvénient ? Comme avec l’implant, c’est un corps étranger et un rejet est possible. Le poser n’est pas non plus qualifié d’agréable en soi…

#2 La contraception mécanique

Dans cette catégorie, on retrouve le stérilet sans hormone (dit au cuivre) et le préservatif (masculin et féminin). Pour le premier dispositif, ce peut être un inconvénient si la femme ne le supporte pas et pour le deuxième, un risque si l’un des partenaires ne place pas correctement le préservatif sur la verge. Aucun tabou pour ce dernier point, une lumière tamisée assure une bonne visibilité et une double vérification est une étape assurée !

#3 La contraception dite « naturelle »

Attention ici. Elle ne garantit pas de résultats scientifiquement prouvés. C’est un choix personnel et de couple. On recense la méthode Billing (glaire hormonale) et la méthode symptothermique (température du corps). Ces méthodes de contraception sont des dérivées de techniques visant à identifier les phases fertiles du cycle afin de maximiser les chances de concevoir. Elles demandent un long temps d’apprentissage et sont contraignantes pour les deux partenaires. Elles nécessitent d’avoir des cycles réguliers et ne sont donc pas adaptées aux adolescentes ou aux femmes en péri ménopause. Enfin, la méthode du « retrait » est la dernière de cette catégorie.

Aurélie Moreau

Coucou ! Moi, c'est Aurélie. Jeune diplômée en cosmétologie, je suis fascinée par tout ce qui touche à la beauté. J'adore tester et partager mes découvertes en matière de soins et maquillage. Les weekends, je m'évade souvent en montagne pour me ressourcer.